PENELOPE MARCADE

Flow


Installation vidéo composée de six écrans. Chaque vidéo présente un atelier, dont le but est de développer son intelligence corporelle.

Que ce soit par le regard, le chant, la danse spontanée, l’art martial, ou tout simplement, une douche froide, les objectifs sont toujours les mêmes : explorer l’inconnu qui est en soi, développer ses capacités d’improvisation, de concentration et de lâcher-prise.

S’entraîner à improviser c’est tenter de s’inventer et de faire éclore une nouvelle personne en soi. Au-delà de développer son intelligence corporelle, cela procure un plaisir immense : se surprendre soi-même.

Lors de ces ateliers, on apprend à s’abandonner à l’instant présent. Plongés dans nos pensées, il arrive que l’on vive des moments d’extase, durant lesquels nous sommes parfaitement en phase avec notre corps. On danse, on chante, on se laisse aller dans l’improvisation collective et le temps n’existe plus. On est emporté par le flow.






Installation vidéo, Couvent Reille (75014).
Inspiré de la méthode Wim Hof. L’idée est de terminer ses douches quotidiennes par quinze à trente secondes d’eau froide, afin de tonifier les muscles et d’améliorer la circulation du sang. Si cette expérience renforce l’immunité, elle permet avant tout une prise de conscience corporelle.

Onze participants sont assis en rond, les yeux fermés, et improvisent des sons.



Trois spécialistes (Zineb El Mehdy, Hugo Galliaerde et Glenn Saliba) ont guidé une quinzaine d’amateurs pendant deux heures à travers un temps de pleine conscience, un exercice de respiration Wim Hof et une exploration du corps par la danse spontanée.

Prendre le temps de se regarder, sans peur, sans jugement, sans barrière, avant d’improviser ou interagir avec l’autre.  


Atelier de Poussée des mains, dont le but est d’explorer son corps, tout en parcourant celui d’autrui. C’est un jeu d’équilibre qui pousse à la réflexion, puisque le but est de se pousser lentement jusqu’à ce que l’un des deux participants tombe. Comme aux échecs, il y a une infinité de possibilités et la distraction entraîne la perte de stabilité.  

La danseuse Mathéa Rafini a guidé une dizaine d’amateurs dans différents exercices de réceptivité, d’écoute et d’improvisation. Le but était de pratiquer la danse comme le simple fait de se mouvoir spontanément, de réaliser des mouvements qu’on ne fait jamais, de se surprendre soi-même.